Ca y est ! L’automne s’installe enfin ! Un peu en retard, mais belles couleurs rouges dorées prennent leurs quartiers dans la nature, la luminosité baisse et les rayons de soleil qui filtrent entre les arbres peinent à nous réchauffer. La nuit arrive plus tôt, nous donnant envie de vite rentrer nous blottir dans un plaid devant un feu de cheminée.

C’est aussi la saison de châtaignes, des longues balades en forêt… et des noix. Justement tiens, parlons-en !
Il est une vieille rumeur qui dit que le noyer est toxique, qu’il ne faut pas s’allonger dessous sous peine de ne plus trouver le sommeil ou encore d’attraper la tuberculose. D’ailleurs, chez les romains, il était perçu comme l’arbre de l’enfer et de Perséphone, craint plus que tout. Au Moyen-Age, les sorcières faisaient leur sabbat sous un noyer. Il paraît aussi que cet arbre n’est pas touché par la foudre… Que de pouvoirs lui sont attribués !
De manière plus douce, le Dr Bach l’a associé au changement. L’elixir floral de noyer permet d’appréhender les moments de bouleversement, qu’ils soient physiques (ménopause, grossesse, poussée dentaire…) ou liés à notre environnement (changement d’école, de travail, déménagement, changement de saison…). Il est donc parfaitement indiqué pour appréhender le passage à l’automne, qui marque la descente de l’énergie yang et la montée de l’énergie yin. Le yang est l’énergie masculine, celle qui nous pousse à faire, à être dans l’action et le mouvement. Le yin est l’énergie féminine, celle du prendre soin, créatrice, qui nous pousse à plus d’intériorité. Déjà impregné de l’énergie de l’automne, puisque ses fruits arrivent à maturité en cette saison, le noyer est particulièrement indiqué pour faire face à ce changement d’énergie.
Le passage du yang au yin couplé à la baisse de luminosité entraîne chez certains ce qu’on appelle la dépression saisonnière. En effet, ce changement d’énergie se fait souvent de manière assez rapide, et nous ne sommes pas tous prêts à le vivre aussi subitement. L’introspection qu’il amène peut nous pousser à des questions plus existentielles, couplées au ralentissement de l’automne il peut engendrer des troubles dépressifs légers à intenses. Dans ce cas, d’autres élixirs peuvent être ajoutés, mais surtout il ne faut pas hésiter à consulter son médecin.